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Libération

Face à l'AC Milan, Lille doit rectifier le tir

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publié le 6 décembre 2006 à 0h23

Le Lille Olympique Sporting Club (Losc) dispute ce soir face à l'AC Milan, au stade San Siro, la partie la plus importante de la riche histoire du club (1). Et ce match vaut 1 euro. Ni plus ni moins : c'est la somme dont les curieux devront s'acquitter pour voir ça. Une sacrée gifle pour les joueurs nordistes, mais le juste reflet d'un football italien ­ et de tout le foot, si ça se trouve ­ où les querelles domestiques et l'ordinaire du championnat valent plus cher (il suffit de demander aux télés qui diffusent) que les folles soirées européennes.

Pour accéder aux huitièmes de finale de la Ligue des champions, Mathieu Bodmer et compagnie doivent gagner en Italie (si l'AEK Athènes fait match nul sur le terrain d'Anderlecht à la même heure) ou prendre le point du nul (si les Grecs perdent). Comme on dit aussi dans le Nord : «Ça sent la patate», et c'est d'autant plus frustrant que les Lillois auraient pu et dû se mettre au chaud dans le groupe H depuis un bon mois. Si le grand défenseur Stathis Tavlaridis n'avait pas pris un carton rouge après une vingtaine de minutes, le 1er novembre à Athènes, le Losc aurait tranquillement ramassé 1 point (au lieu de perdre 0-1) et serait déjà en huitième. On se demande aussi comment les Lillois ont fait pour ne pas battre Anderlecht, il y a deux semaines (2-2), alors que tout, depuis l'état de forme des joueurs jusqu'à la faiblesse tragique de la formation belge, indiquait le grand soir. Bodmer : «Si ça ne passe pas, il y aura de