Le ski français entre dans l'hiver comme dans une tourmente. Ballotté d'une mauvaise nouvelle à l'autre. Samedi, c'est la station de Val-d'Isère (Savoie) qui a encaissé sa deuxième annulation en moins de dix jours. Après avoir dû renoncer au Critérium de la première neige, qui accueille traditionnellement les hommes pour une descente et cette année un super-combiné, la station a reçu la visite des inspecteurs de la Fédération internationale de ski (FIS), qui ont refusé leur feu vert à l'organisation de la deuxième partie du programme prévu pour les filles le week-end prochain, soit une descente et un super-G, en raison d'une trop faible épaisseur de neige. Le retour d'un froid intense depuis vendredi permettant la mise en action des canons à neige, Michel Giraudy, le directeur de l'office du tourisme de Val-d'Isère, s'accrochait à l'espoir de récupérer ces deux courses après une ultime inspection de la FIS, prévue mardi. Dans le même temps, la station italienne de Val Gardena a sauvé in extremis son super-G et sa descente grâce à une bonne couche de neige artificielle.
Une compétition a tout de même eu lieu, ce week-end, avec la reprise du super-combiné (1) de Val-d'Isère par la station autrichienne de Reiteralm. Le Croate Ivica Kostelic en a profité pour renouer avec la victoire en Coupe du monde, après trois ans de disette. Il a devancé l'Autrichien Romed Baumann, 22 ans, que personne n'attendait. Le Français Pierrick Bourgeat, troisième, a mis un peu de baume au ski