Le football, en politique, se révèle souvent un dossier des plus consensuels. D'autant plus quand le débat porte sur le hooliganisme et non sur le ballon. Hier matin, la séance du conseil de Paris consacrée au Paris-Saint-Germain a, de ce point de vue, été l'occasion d'une belle démonstration d'unanimité politique. «Quand il y a mort d'homme, il n'est pas question un instant d'avoir un combat droite-gauche», expliquait Françoise de Panafieu, patronne de l'opposition parisienne. Le conseil de Paris a donc voté, à l'unisson, la proposition de l'exécutif conditionnant le versement au club de la subvention municipale de 3,6 millions d'euros (dont 1,3 million consacré à l'achat de billets) à l'application de «nouvelles dispositions» anti-hooligans. Seuls les Verts dont la proposition de geler le versement de la subvention a été rejetée se sont abstenus. Trop politiquement incorrecte ?
Relevés d'identité. Abonnements «vendus par le club et non par l'intermédiaire des associations de supporteurs», photo sur les cartes d'abonnement, accès à la tribune Boulogne «sur la base de relevés d'identité», résiliation immédiate de l'«abonnement de toute personne qui ferait l'objet d'une interdiction de stade» et mise en place «dès que possible d'un système de contrôle de la billetterie» : ces mesures envisagées par le PSG devront être «intégrées» dans la convention entre la Ville et le club. Ce qui n'a pas vraiment fait débat, de l'ancien maire de