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Libération

Les requins de Sale à la poursuite du Stade français

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publié le 16 décembre 2006 à 0h31

Ce week-end, il sera beaucoup question de pression dans les environs de Manchester. Et pas seulement à la tireuse au comptoir des pubs. Dimanche à Edgeley Park, les Sale Sharks, champions d'Angleterre, reçoivent le Stade français-Paris, pour la quatrième journée de Coupe d'Europe. «Le match de la mort», dixit Sébastien Chabal, numéro 8 des Sharks, dans ce qui est sans doute la poule la plus difficile de la compétition.

Une rencontre aux allures de crunch municipal qui sera la revanche du match aller de la semaine dernière : les Anglais, après s'être bien défendus, se sont inclinés 27-16.

«Brèches». On disait les Requins anglais en voie d'extinction pour cause de blessures scotchant sur le banc sept des leaders du groupe. Ils ont pourtant su inquiéter les Parisiens, qui, après avoir pris le large en début de partie (16-6 à la pause), ont vu leurs adversaires revenir à 4 points seulement en milieu de seconde mi-temps. «Nous n'avons pourtant pas laissé filer le match, et je peux vous assurer que le défi physique nous a été imposé dès le coup d'envoi. Mais au retour des vestiaires nous avons eu deux ou trois ballons offensifs qui se sont retournés contre nous, explique David Auradou, capitaine du Stade français-Paris. Sale a mis la main sur le ballon, ils nous ont imposé beaucoup de séquences de jeu. De notre côté, on loupe des coups de pied. Au final, nous avons plus de déchets qu'eux car nous avons tenté davantage, alors que Sale parvient à scorer sur une seule