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Libération

Un pharmacien au chevet de l'OM

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publié le 20 décembre 2006 à 0h34

Financièrement assainie, la Ligue 1 deviendrait-elle capitalistiquement attractive ? Selon l'Equipe de samedi, la DNCG, cet organisme de contrôle de gestion que la France souhaiterait voir exporter dans toute l'Europe, s'apprêterait à accorder un satisfecit à la Ligue 1 qui, globalement, présenterait un résultat net comptable positif (25 millions d'euros) à l'issue de la saison dernière, après cinq ans passés dans un rouge parfois vif (plus de 150 millions d'euros de déficit pour 2002-2003). Les 600 millions d'euros annuels mis sur la table par Canal + depuis la saison dernière, en échange de l'exclusivité des droits télé de Ligue 1, expliquent en grande partie cette santé financière retrouvée. Bon, comme il ne faut quand même pas déconner, l'OM et le PSG ne sont pas concernés, qui affichaient, à l'issue de la saison dernière, des pertes respectives de 10 et 12 millions d'euros.

Effarés. L'OM et le PSG, agents d'ambiance du championnat de France, font justement l'objet de rumeurs de reprise. Quoique, concernant le PSG, il ne s'agisse pas de rumeurs ni à proprement parler de reprise. En rachetant le club en début d'année, Colony Capital, Morgan Stanley et Butler Capital Partners avaient annoncé qu'ils chercheraient rapidement de nouveaux actionnaires. En attendant de trouver des pigeons prêts à investir dans un club qui collectionne les résultats que l'on sait avec les supporteurs que l'on connaît, les nouveaux actionnaires du club ont découvert, un peu effarés, que da