Ce crâne a mis deux buts en finale du Mondial 1998 et fait un KO lors de la finale 2006. Zinédine Zidane (34 ans), qui avait annoncé qu'il tirerait le rideau juste après la Coupe du monde allemande, a été frappé d'une sorte de résurrection footballistique et n'a pas manqué sa sortie, du moins à titre individuel. Reste que l'homme sa place sur le terrain, son influence, sa sortie n'a cessé de poser question. Qu'a-t-il fait de sa fin ?
Ça s'est passé dans un couloir du Niedersachsenstadion de Hanovre, dans la foulée d'un huitième de finale face à l'Espagne qui venait de lever brusquement tous les doutes entourant le karma d'une équipe de France lancée plein fer dans sa Coupe du monde 2006. William Gallas a tout dit : «Bon, les gars, je vais vous expliquer. Le truc, c'est que nous disposons d'un point fort ; deux récupérateurs [Patrick Vieira et Claude Makelele, ndlr] de haut niveau. Ils peuvent accrocher les ballons très, très haut. Et là, ils jouent très vite : sur Thierry Henry en profondeur, sur Zinédine Zidane entre la défense et le milieu de terrain adverse ou sur Franck Ribéry dans le jeu court.»
Il ne faut jamais faire l'économie d'une leçon de foot. A cet instant, tout le monde à commencer par Gallas sent (re)venir la zizoumania au triple galop, aucun de ses coéquipiers n'y résistera, et ça pose problème au défenseur antillais, qui s'attache à rétablir ici ce qu'il pense être les vérités de son sport. On décrypte : le flamboyant Mondial de Zidane do