Ce n'est pas simple d'avoir un champion du monde doublé d'une star dans son effectif. Ainsi, Rudi Roussillon, le président du FC Nantes Atlantique (FCNA), n'a pas eu d'autre solution que de se fendre d'un communiqué, jeudi soir, pour affirmer qu'il n'y avait pas eu d'incident lors d'un entraînement la veille avec Fabien Barthez. Pourtant, le «diva» chauve était bien parti en pleine séance quelques heures plus tôt, apparemment excédé par les frappes à bout portant des attaquants nantais. Barthez s'est éclipsé juste au moment des petites oppositions en prétextant un mal au dos. Il a ensuite quitté le camp d'entraînement nantais sans un mot, un regard, un sourire ou un autographe pour les dizaines de supporteurs qui l'attendaient entre les terrains et le parking. Une manière de faire «connaissance» avec une vraie vedette.
Selon Rudi Roussillon, c'est avec l'accord de Georges Eo, l'entraîneur de FCNA, que Barthez est allé voir le kiné avant de prendre congé sans un mot pour ses équipiers ou son entraîneur. «Il n'y a aucun problème. Barthez, quand il voudra s'exprimer, donnera sa version», a répété le président pour tenter d'étouffer un début de polémique dont le club de Nantes n'a vraiment pas besoin. A la dérive en championnat, les Canaris ont rendez-vous ce week-end avec leur public de la Beaujoire à l'occasion d'un 32e de finale de la Coupe de France (lire ci-contre). Un match d'autant plus attendu qu'il se présente sous la forme d'un derby explosif face à Guingamp.
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