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Libération

Pénurie française sur les pelouses d'Europe

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Mis à part Biarritz, incertitude sur le sort des autres équipes hexagonales engagées.
publié le 13 janvier 2007 à 5h26

Sur les sept équipes françaises engagées dans la compétition, il se pourrait, en faisant le pari du pire, qu'il n'en reste plus qu'une en quarts de finale de Coupe d'Europe. Pour cette cinquième journée du tournoi, seul le Biarritz olympique est assuré de sortir du chapeau. Et hormis Bourgoin, rayé de la liste des prétendants, des interrogations pèsent encore sur l'avenir des autres clubs tricolores. Cette incertitude, lors de l'avant-dernière journée des phases de qualification, illustre la supériorité des équipes anglo-saxonnes sur le rugby du Vieux Continent.

Désespérant. Bourgoin ne réserve aucune surprise à ses supporteurs qui se déplaceront en Suisse, ayant d'ores et déjà fait une croix sur la qualification. Julien Bonnaire, capitaine, avait pourtant juré que cette année son équipe n'allait pas prendre la Coupe d'Europe par-dessus la jambe. Pourtant, dès la première journée, les Berjalliens étaient les seuls Français à perdre pied : ils affichent ainsi un zéro pointé logique, mais désespérant. Autre équipe à simplifier le travail des pronostiqueurs, le Biarritz olympique, quatre matchs, quatre victoires bonifiées, un total de 20 points, une copie sans faute. Le BO qui reçoit Parme ce week-end et n'aura plus que Northampton à affronter avant les quarts, est déjà assuré d'y être. Et à condition de figurer dans les quatre premiers au classement général, les Basques pourraient franchir une nouvelle fois la frontière et retrouver leur stade fétiche d'Anoeta. Le Stade frança