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Libération

L'inusable et populaire Monte-Carlo

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publié le 19 janvier 2007 à 5h32

Rien ne semble devoir altérer la popularité du rallye de Monte-Carlo. Ni le temps qui passe, ni les formats toujours plus compacts imposés par la Fédération internationale de l'automobile aux organisateurs des rallyes du championnat du monde (trois jours de course, un seul parc d'assistance, un nombre réduit de concurrents, des spéciales chronométrées toujours plus courtes, etc.). Hier, le coup d'envoi de la 75e édition du célèbre rallye monégasque, traditionnelle épreuve d'ouverture de la saison, a connu un engouement populaire tel que les organisateurs ont été obligés de raccourcir la séance d'essais du matin, programmée sur les petites routes de la Drôme, dans les environs de Valence. Les 15 000 spectateurs regroupés le long des 5,5 km du parcours ont rapidement eu raison de l'organisation mise en place par la gendarmerie.

Affluence. Le retour aux affaires du triple champion du monde français, Sébastien Loeb, au volant d'une Citroën officielle, n'est pas étranger à cette affluence sur le bord des routes. D'autant que ce rallye de Monte-Carlo renoue avec une tradition galvaudée pendant dix ans, une décennie pendant laquelle les étroites départementales du Vercors et de l'Ardèche ont été privées du plus célèbre des rallyes.

Cantonné à des spéciales délimitées dans les environs de la principauté de Monaco, le rallye ne faisait plus recette et surtout ne présentait qu'un intérêt limité sur le plan sportif.

Sur ce plan, le cru 2007 s'annonce particulièrement relevé, malgré l'abs