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Libération

Oscar Pereiro récuse les accusations de dopage

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Accusé de dopage, le deuxième du Tour de France 2006, invoque un «malentendu» • Assurant qu'il est sous traitement médical depuis 2005 •
Spain\'s cyclist Oscar Pereiro gestures beside the Tour of Spain\'s trophy during the presentation ceremony of the cycling race in Madrid December 13, 2006. The race will start in Vigo September 1, 2007 and will end in Madrid on September 23 after 3240 km in 21 stages. REUTERS/Sergio Perez (SPAIN) (Oscar Pereiro lors de la présentation du Tour d'Espagne 2007, le 13 décembre dernier. REUTERS)
par A.D. (avec agences)
publié le 19 janvier 2007 à 7h00

Face aux accusations de dopage,  Oscar Pereiro, deuxième du Tour de France 2006, contre-attaque. Jeudi, le journal Le Monde révélait que le champion espagnol avait été contrôlé positif au salbutamol (médicament destiné au traitement de l’asthme interdit en et hors compétition) à deux reprises lors de la dernière grande boucle. Mais vendredi, il s’est dit "serein", invoquant un "malentendu". Assurant qu'il est sous traitement médical depuis 2005.

Le Tour se remettra-t-il de ces scandales de dopages à répétition? Après Floyd Landis, vainqueur 2006, c’est au tour de son dauphin d’être l’objet de soupçons dans une affaire de dopage. Oscar Pereiro a en effet été contrôlé positifs lors de deux étapes: le 17 juillet, lors de la 14e étape Montélimar-Gap, et le 19 juillet à l’issue de la 16e étape entre Le Bourg-d’Oisans et La Toussuire. Cette information, révélée jeudi par Le monde.fr, a été confirmée vendredi par Pierre Bordry, le président de l’Association française de lutte contre le dopage (AFLD). Ce dernier précise qu’"à chaque reprise, il (Pereiro) a indiqué sur le procès-verbal du contrôle antidopage qu’il bénéficiait d’une autorisation à usage thérapeutique (AUT). Il n’y a donc pas de raison de le sanctionner". Avant d’ajouter "à priori".

L’Union Cycliste Internationale (UCI) avait décidé de classer l’affaire. Mais un problème est survenu. Il semblerait en fait que l’autorisation à usage thérapeutique délivrée au coureur ne possède pas de justification médicale. C’est pour cet