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Libération

A Val-d'Isère, Dalcin rentre dans le gotha

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publié le 22 janvier 2007 à 5h35

Loin des neiges de Val-d'Isère, sur les pistes poussiéreuses du rallye Dakar, Luc Alphand a été informé avec un temps de retard que la piste Oreiller-Killy (la O. K.) de la station savoyarde venait de lui trouver un successeur. Si avant la descente de samedi Alphand (vainqueur en 1995 ) avait été sollicité pour désigner un possible vainqueur français, c'est à coup sûr Antoine Dénériaz qui aurait eu la faveur de son pronostic. Mais Dénériaz, dont la dernière performance reste un titre de champion olympique de descente, n'est plus l'homme fort de la vitesse depuis qu'une chute a insinué le doute dans son esprit.

Cadors. Samedi, dans l'aire d'arrivée de la Daille, c'est Pierre-Emmanuel Dalcin, parti avec le dossard n° 6, qui a connu la torture de l'attente, le temps que tous ses adversaires dévalent les 3 150 mètres de l'Oreiller-Killy jusqu'aux passages des cadors de la spécialité. Aucun d'entre eux n'est toutefois parvenu à inquiéter ou même approcher la performance du Français. Ainsi, l'Autrichien Walchhofer a sombré, l'Américain Bode Miller a chuté, la triplette suisse composée de Kernen, Cuche et Defago a été distancée, tandis que le Norvégien Aksel Lund Svindal, leader de la Coupe du monde, s'est résigné. Dalcin, lui, a savouré un succès mérité et parfaitement construit. «J'ai bien skié sur le haut, la partie plate. J'ai commis quelques petites fautes sur la partie technique, mais, comme j'ai gardé de la vitesse, c'est passé. J'ai ressenti des sensations de vitesse éno