Orléans correspondance
Le match qui a vu la victoire (1-3) de Lens sur Orléans en 16e de finale de la Coupe de France s'est joué à guichets fermés et devant 5 488 spectateurs. Pas un de plus. Quant à l'option qui consisterait à installer une tribune provisoire pour y accueillir 2 000 convives supplémentaires, elle est restée à l'état de projet. Alors, quand l'arbitre a donné le coup d'envoi, les minots qui espéraient voir un joueur «pro» de près étaient encore dehors. Ils ont attendu sous la pluie, en vain. Puis il y a ceux qui sont restés chez eux, écoeurés par une organisation qu'ils qualifient de «chaotique». Tous ces relégués ont un point en commun : ce ne sont pas des «partenaires» du club orléanais. «Quand je pense qu'ils ont réservé plus de la moitié des places à des soi-disant VIP... je suis dégoûté ! s'offusque Thomas, 23 ans, supporter de l'USO. C'est nous qui soutenons l'équipe, qui venons à chaque match, quel que soit le niveau.»
Le cafouillage, qui s'est doublé d'une communication calamiteuse, trouve ses origines du côté de la billetterie. Mathieu, élève assistant social de 25 ans, raconte son périple : «Samedi 13, nous sommes allés au guichet d'un magasin orléanais qui disposait normalement d'un millier de places. Il nous a été répondu que la vente était repoussée au lundi. Las, le lundi, nous avons appris que ces places avaient été vendues le samedi soir à l'occasion du match contre Bordeaux.» L'espoir fut de courte durée. «Ils ont