Ils ont entamé le match en sachant que c'était perdu. Qu'ils ne retourneraient pas au parc des Princes faire les beaux devant leur public, avec filles emplumées sur le podium et star de la chanson française en plein revival. Castres s'inclinant à domicile face aux Wasps, l'affaire était entendue d'entrée de jeu. Le Stade français-Paris ne jouera pas à domicile son quart de finale de Coupe d'Europe et devra se déplacer pour affronter Leicester. Mais au moins aura-t-il la chance d'en disputer un. La cerise sans le gâteau, les Toulousains, Agenais, Perpignanais, Castrais et Berjalliens auraient bien aimé bien en faire autant.
«Nous étions les premiers supporteurs de Castres ce week-end, s'amuse David Auradou, capitaine du Stade français. C'est dommage pour eux et, par ricochet, c'est dommage pour nous.» «Même s'il faut aller jouer ailleurs, explique Dimitri Szarzewski, la victoire en Coupe d'Europe passe par là.» Dès la cinquième minute et l'essai de Dimitri Szarzewski, les Parisiens étaient sur le quai de la gare du Nord. Plus de 80 minutes plus tard, au terme d'arrêts de jeu interminables, avec six essais ajoutés au compteur, la bande de Fabien Galthié montait définitivement dans la navette.
Transcendante. Pluie, terrain gras, ballon glissant et semelles dérapantes, la première période était loin d'être transcendante. Notamment pour les Parisiens. «On enterre toujours les Italiens, explique Fabrice Landreau, entraîneur de Paris, mais ils se sont b