C'est une mauvaise nouvelle pour les adversaires de Sébastien Loeb. Le triple champion du monde des rallyes est revenu à la compétition au meilleur de sa forme quatre mois après une fracture du bras droit. Et comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule, les Marcus Grönholm, Petter Solberg et consorts ont pu constater à l'occasion du rallye de Monte-Carlo que la nouvelle Citroën C4 dont dispose le Français possède déjà un énorme potentiel qui fera très vite oublier la Xsara qu'elle remplace. Enfin, cerise sur le gâteau, Dani Sordo, l'équipier espagnol de Loeb chez Citroën, semble désormais en mesure de rivaliser avec le Français, un obstacle de plus sur la route des prétendants au titre mondial.
Efficacité. Et l'année sabbatique que s'est accordée le constructeur français en 2006 (Loeb a remporté son troisième titre au sein d'une structure privée) n'a en rien altéré son efficacité sur le terrain. Ainsi, Loeb a pu appliquer la stratégie qu'il préfère, soit, d'entrée assommer la concurrence, ce qu'il a fait dès jeudi soir lors des deux premières spéciales chronométrées. Puis contrôler les adversaires et terrasser les irréductibles, ce qu'il s'est employé à réaliser vendredi en démontrant qu'il reste le patron malgré les velléités affichées par le jeune Sordo et l'offensive des pilotes Ford (Grönholm et Hirvonen) ou Subaru (Atkinson). Ensuite assurer, ce que Loeb et son copilote Daniel Elena ont fait à merveille lors de l'étape de samedi, évitant ainsi les quelques pièges.