Menu
Libération

Le dopage fait déraper le vélo belge

Article réservé aux abonnés
Cyclisme. En cause, Museeuw, Vandenbroucke et le manager de Quick Step, Patrick Lefevere.
publié le 26 janvier 2007 à 5h40

La Belgique est à nouveau agitée par des révélations en cascade. Mardi matin, l’un des trois plus importants tirages flamands, Het Laatste Nieuws, faisait sa une sur Patrick Lefevere, l’emblématique manager de la Quick Step à la tête de la meilleure équipe du monde sur les classiques de printemps. Lefevere est accusé d’être au coeur d’un système de dopage organisé.

Le journal se base sur des témoignages anonymes et sur la parole d'un ancien coéquipier de Lefevere du temps où il était coureur. Le journal a aussi recueilli le témoignage anonyme, d'un coureur de l'équipe Quick Step. L'ancien directeur sportif a démenti et contre-attaqué en assurant qu'il allait demander de considérables dommages et intérêts : «Je vais leur présenter une addition qui va être salée. Je peux dormir tranquille : encore une fois on cherche à me salir.»

L'affaire tombe mal pour Lefevere qui s'apprêtait à négocier de nouveaux sponsors. Hier à Gant, lors de la présentation de la nouvelle équipe Unibet.com, «personne n'a osé aborder l'affaire, car tout cela sent le règlement de comptes», notait un observateur. Une rude semaine se profilait pour Lefevere car dans la foulée, c'est son ancien coureur Johan Museeuw, l'homme qui a gagné trois tours des Flandres et trois Paris-Roubaix, qui crachait le morceau à Courtrai dans une confession à la presse.

Le champion du monde 1996 a reconnu qu’il avait uniquement triché en... 2004. Museeuw, chargé des relations publiques de la Quick Step depuis