Platoche, vengeur de la défaite de Paris 2012 ? Dix-huit mois après l'échec de la candidature parisienne lors de l'attribution des Jeux olympiques, l'élection de Michel Platini aux commandes de l'UEFA a été reçue comme un lot de consolation et un exemple à suivre. Vendredi, Jean-François Lamour a salué une élection qui «renforce le rayonnement international du sport français». Le ministre de la Jeunesse et des Sports avait estimé que la pauvreté de la présence française sur la scène sportive internationale était «une des clés de l'échec de la candidature parisienne». «Il faut remédier à cette faiblesse, assurait-il il y a quelques jours à Libération. Le constat n'est pas neuf. Cela remonte déjà à une quinzaine d'années. Il y avait traditionnellement une présence française. Elle s'est estompée du fait de l'influence croissance anglo-saxonne et hispanique.»
Accessits. La France ne revendique aujourd'hui aucun représentant parmi les quinze membres de la Commission exécutive du Comité international olympique (CIO) et un seul président de Fédération internationale olympique, à savoir l'escrime (René Roch). Un maigre bilan que ne peuvent compenser les accessits d'honneur (14 vice-présidents, 9 secrétaires généraux et 9 trésoriers généraux). Pour le reste, c'est-à-dire les fédérations internationales non olympiques, la France collectionne certes des présidences, mais dans des disciplines assez confidentielles, le cyclotourisme, la pelote basque, les jeux de bou