Hier, les coéquipiers de Didier Dinart, déjà qualifiés pour les quarts de finale et ce, malgré un déroutant début de Mondial, affrontaient la Tunisie pour le compte du dernier match du tour principal. Ils l'ont emporté petitement (28-26).On peut se demander si les Bleus ne flottent pas dans leur costume de favori de ces Mondiaux ? Les handballeurs français sont coutumiers de ces gros passages à vide. Mais ils nous ont aussi habitués à d'inattendus sursauts d'orgueil. Si bien qu'avec eux les pronostics sont impossibles.
Mais voilà, les Bleus ont concédé deux défaites en phases éliminatoires. La première contre l'Islande (32-24) et la deuxième contre les Allemands, samedi (29-26). Face à la Mannschaft, les Bleus, mal partis, avaient resserré leur défense en seconde mi-temps mais, comme d'hab, les tireurs français ont échoué devant ce diable de Fritz (17 arrêts, dont 2 penaltys dans les deux dernières minutes). Les hommes de Heiner Brandt montent en puissance match après match, soutenus par un public formidable qui se met à rêver d'un titre mondial. Hier, dans le match phare du groupe 2, les Croates, champions olympiques, ont battu les Espagnols, champions du monde en titre, d'un but, 29-28. Les Espagnols menaient pourtant à la pause, 16-11.
Demain, les hommes de Claude Onesta affronteront la Croatie en quart de finale. Bah, c'était ça ou l'Espagne. Mais dans le fond, quelle importance, puisqu'il leur faudra vaincre ou bien rentrer sur la pointe des pieds. Olivier Girault, le cap