L'affiche est somptueuse et le match sera sauvage en défense. La Mannschaft, après une défaite face à la Pologne (27-25) dans le tour préliminaire de ces Mondiaux, déroule depuis lors un jeu puissant, plaisant et très efficace (lire ci-dessous). L'équipe d'Heiner Brand, en rodage ces derniers mois, a trouvé une vitesse de croisière et une capacité d'accélération dans le jeu qui lui permet de rêver à une finale qui, si elle bat la France, pourrait lui faire rencontrer dimanche le Danemark ou la Pologne. Autant dire, et sans amoindrir l'opposition de ces deux belles équipes, que la France de Claude Onesta est le dernier gros obstacle sur une route que nos voisins annoncent fleurie. Même si Heiner Brand prétend le contraire : «Au vu de leurs individualités, les Français restent favoris. Dans chaque match, ils ont des occasions sensationnelles. Nous avons réussi à les battre une fois : on devrait pouvoir recommencer...» Bon, ça c'est le cas de figure où Didier Dinart, le menhir de Pointe-à-Pitre aurait oublié l'heure du match (1) ou que le gardien Omeyer aurait été victime d'un enlèvement avec demande de rançon ou encore que Michael Guigou aurait soudainement déposé un préavis de grève pour la demi-finale. Cela dit, avec les Français, tout peut arriver ou arrive. Comme ces deux défaites, contre l'Islande (32-24) et l'Allemagne (29-26) lors des matchs du premier tour de ces Mondiaux. A l'époque des Barjots (de 1993 à 2000), il se disait que c'était leur charme d'alterner l
Dernier obstacle pour les Bleus
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publié le 1er février 2007 à 5h47
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