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Libération
Interview

«Il faut des résultats pour que ça dure»

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publié le 3 février 2007 à 5h50

Rome envoyé spécial

Président de la Fédération italienne de rugby (FIR), Giancarlo Dondi, l'homme qui assuré le passage de la Squadra Azzurra à l'ère professionnelle, se penche sur les raisons pour lesquelles rien n'est jamais vraiment acquis pour le rugby dans la péninsule.

Qu'a apporté le Tournoi au rugby italien ?

La télévision. De 28 000 joueurs, nous sommes passés à plus de 50 000. Cela nous a permis aussi de toucher de nouveaux investisseurs, et surtout de monter des programmes sportifs adéquats. Avant, nous étions timorés et faisions des matchs en deçà de notre potentiel. Aujourd'hui, sportivement, nous nous sommes rapprochés de nos concurrents.

Vos satisfactions...

Jouer au maximum de nos possibilités et obtenir des résultats probants. On savait dès 1989 qu'on ne pouvait compter que sur nous-même pour entrer dans le Tournoi. Gérer le passage au semi-professionnalisme a été le plus délicat. La victoire lors du premier match en 2000 contre l'Ecosse nous a aidés, mais il restait beaucoup à faire sur le plan des mentalités. Puis nous avons commis l'erreur d'engager des entraîneurs néo-zélandais [Johnson et Kirwan ont succédé au Français Georges Costes, ndlr] qui n'arrivaient pas à mettre en pratique leurs théories. Et nous avons collectionné les cuillères de bois. Nous avons donc cherché quelqu'un qui saurait valoriser les qualités des Italiens. Notre choix s'est porté sur Pierre Berbizier, parce que c'est un excellent technicien et que, culturellement, ça passait mieu