Menu
Libération

La cruelle leçon des Bleus aux Azzurri

Article réservé aux abonnés
publié le 5 février 2007 à 5h51

Italie-France 3-39 (3-23) Italie. 1 pénalité : Pez (36e) France. 5 essais : Dominici (24e), Heymans (31e), Chabal (40e, 45e), Jauzion (63e) ; 4 transformations : Skrela (24e, 31e, 45e, 63e) ; 2 pénalités : Skrela (12e), Beauxis (71e).

La France ne s'est pas trompée de tactique. L'Italie, gonflée à l'hélium par une semaine de présuppositions sur son niveau de jeu après des tests d'automne réussis, a pris une volée de grêlons bleus pour son premier match du tournoi 2007. «Un match accompli» dira Bernard Laporte. «Un résultat logique» ajoutera Pierre Berbizier. Une option défensive portée à saturation a conduit les Bleus à établir un score fleuve, cinq essais à rien, qui ne dit pas que l'Italie a sombré surtout par ses approximations. Cruelle leçon de rugby, en somme, pour des Transalpins qui, dans le premier quart d'heure, ont raté deux pénalités, par Scanavacca et De Marigny, puis deux essais sur des erreurs personnelles : Mirco Bergamasco qui oublie de se retourner à moins d'un mètre de la ligne adverse et Ongaro en position de relayer pour un trois contre un qui, inexplicablement, préfère s'empaler sur le dernier défenseur.

Palette. Pour les Français, cinq brèches sont exploitées au mieux, en contre (Dominici), petit côté (Heymans), en force (Chabal), à la main (Mignoni-Chabal), au pied (Skrela vers Heymans qui volleye vers Poitrenaud, essai de Jauzion). On le voit, la palette est complète mais, pour le reste, les Italiens, qui avaient si souvent le ballon, qui