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Libération

Le calcio et la Squadra aux arrêts

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Réaction ferme et rapide des autorités sportives et politiques italiennes.
publié le 5 février 2007 à 5h51

Rome de notre correspondant

Iy a une semaine, la mort d'Ermanno Licursi, un dirigeant d'une équipe amateur calabraise, victime de coups alors qu'il tentait de s'interposer dans une bagarre entre joueurs, avait été pratiquement ignorée par les instances du calcio. Cette fois, devant les images de guérilla urbaine menée par les ultras de Catane et la mort de Filippo Raciti, premier policier tué aux abords d'un stade, la réaction des autorités sportives et politiques a finalement été vigoureuse, immédiate et sans précédent. Dès vendredi, le commissaire extraordinaire de la Fédération italienne, Luca Pancalli a ainsi annoncé la suspension jusqu'à nouvel ordre de tous les matchs de championnat de la série A aux amateurs. «Une journée, ce n'est pas suffisant. Sans mesures drastiques, on ne repart pas. Il faut d'abord isoler ces enragés», a-t-il prévenu tandis que le ministre de l'Intérieur Giuliano Amato menaçait de ne plus envoyer de policiers dans les stades.

Menaces. La 22e journée de championnat, prévue ce week-end et au cours de laquelle devait se tenir le match Inter Milan-AS Rome, les deux premiers du classement, a donc été ajournée. Quant à la Squadra Azzurra, elle n'affrontera pas la Roumanie, mercredi, en match amical. Hier, tout en soulignant que la réponse ne pouvait être uniquement répressive mais qu'elle devait s'attaquer aux problèmes sociaux des banlieues, comme à Catane, le ministre de l'Intérieur a renouvelé ses menaces : «Il faut que les choses soient cl