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Libération

Smash en dessous de la ceinture

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publié le 14 février 2007 à 6h02

(avec AFP)

Arsalan Rezaï, père et entraîneur d'Aravane Rezaï, joueuse française de 19 ans classée 45e mondiale, avait déjà eu pas mal de démêlés avec les responsables de la Fédération française de tennis (FFT). Mais il vient de taper très fort en traitant Georges Goven, capitaine de l'équipe de France de Fed Cup (la Coupe Davis féminine) de «violeur de petites filles».

Selon l'Equipe d'hier, une violente altercation verbale a éclaté vendredi au centre national d'entraînement de Roland-Garros, provoquant l'interruption de tous les entraînements. Plusieurs témoins cités par le quotidien sportif assurent que Rezaï a accusé Goven de «violer les filles qu'il entraînait», ajoutant : «J'ai des dossiers, des preuves, on va aller au tribunal.» Rezaï a nié en bloc avoir proféré de telles accusations, concédant seulement avoir dit : «Plutôt que de discuter avec moi, occupe-toi de ton sexe.»

Le père de la joueuse a été reçu hier par le président de la fédération, Christian Bîmes. Un entretien à l'issue duquel la FFT a publié un communiqué pacificateur : «Il a été pris acte qu'Arsalan Rezaï retirait ses accusations et présentait ses excuses au capitaine de l'équipe de France, Georges Goven.» Le prochain bureau fédéral, le 16 mars, décidera des «suites à donner à cet incident». Georges Goven n'a pas précisé, hier, ses intentions quant à une plainte éventuelle.

Plusieurs fois mis en cause pour des menaces ou des violences exercées sur les advers