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Libération

A Nantes, les Canaris chantent l'espoir à deux voix

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publié le 16 février 2007 à 6h05

Nantes correspondance

A la tête des Canaris, Rudi Roussillon ne sait plus trop quel entraîneur il vient de virer. Le club est avant-dernier de Ligue 1, et le président confond le dernier et l'avant-dernier des coaches évincés cette saison. Il parle de Serge (Le Dizet) quand c'est Georges (Eo) qu'il remplace. Lundi, il a fait le lapsus en présentant le tandem N'Doram-Der Zakarian, chargé de succéder à Georges Eo, qui avait pris le relais de Serge Le Dizet. Ce qui instaure un genre de rituel : dès que les Canaris sont en 19e place du tableau, on change d'entraîneur. Le Dizet en septembre, Eo aujourd'hui.

Rupture. Cette fois, promis juré, ce sera différent. Roussillon veut une «solution de rupture, nette et précise». En prenant des gens de la maison jaune, il opte pour un choix opérationnel immédiatement et surtout financièrement prudent. «Deux pour le prix d'un», dit-il. Aucun des deux n'a d'expérience d'entraîneur au plus haut niveau français, mais ils «connaissent ou ont choisi les soldats du commando», souligne le président. Après la déculottée 2-5 contre Valenciennes samedi, Roussillon avait assuré Eo de sa confiance. Lundi, coup de théâtre, Eo est démis mais reste dans l'effectif. L'improvisation est telle que les deux successeurs découvrent par voie de presse qu'ils doivent incarner une «solution de rupture». Cet esprit de rupture n'est pas évident, Japhet N'Doram évoque, sans nommer personne, des joueurs qui auraient déçu. Ce qui laisse planer