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Libération

Le PSG peut bénir l'arbitre

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publié le 19 février 2007 à 6h11

«Il suffit de voir les images, toutes les images !» Pablo Correa a les boules. Samedi soir, l'entraîneur uruguayen d'une AS Nancy-Lorraine rincée (0-3) à domicile par le Paris-SG a eu toutes les peines du monde à admettre cette vérité première, le postulat d'Euclide du football professionnel français : Paris est magique.

La preuve : le penalty accordé à la 70e minute au capitaine parisien Pedro Miguel Pauleta, véritable tournant (0-0 à cet instant) d'une partie dominée au mortier par les Lorrains. Primo : la main du Nancéen Frédéric Biancalani est en dehors de la surface de réparation donc ça vaut coup franc. Secundo : le geste du défenseur est involontaire, donc ça ne vaut rien du tout. «C'est extrêmement dur, a soufflé Biancalani. On a l'impression d'avoir fait beaucoup d'efforts, pour aucune récompense. Il y a beaucoup de colère.» Correa : «Il faut dire les choses comme elles sont : je n'appelle pas ça un coup du sort. On a perdu sur des facteurs que je ne maîtrise pas. Le sentiment qui prédomine, c'est la colère. Ça se voit sur mon visage. Perdre de cette façon-là, ça fait mal. Et contrôler la colère, ça fait encore plus mal.»

Sifflet. Même son de cloche chez son défenseur droit Mickaël Chrétien, qui feint de s'étonner : «Je n'ai pas compris qu'il siffle le penalty. J'ai pensé qu'il y avait un coup franc en dehors de la surface, car j'ai vu que Biancalani était assez loin [dela surface, ndlr] sur la faute. Je me suis demandé ce qui se