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Libération

Le chardon écossais perd ses épines face à une physique Italie

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Les joueurs azzurri ont vaincu l'Ecosse, samedi, à Murrayfield, 17-37.
publié le 26 février 2007 à 6h19

Mauro Bergamasco faisant un tour d'honneur coiffé d'un chapeau vénitien, Alessandro Troncon, dont on ne distingue plus les yeux dans les plis de son visage en pâte à modeler, et 6 000 supporters italiens aux anges, c'était en direct de Murrayfield. La quatrième victoire de l'Italie dans le Tournoi, la troisième contre l'Ecosse mais surtout la première à l'extérieur, est un bain de jouvence sur le vieux Tournoi. C'est le plus gros écart réalisé par les Azzurri contre un adversaire du Top 10 mondial, soit 20 points, 37 en tout dont quatre essais. On sentait venir l'Italie depuis l'automne, on savait le travail patient de Pierre Berbizier depuis deux ans.

Collégiens. L'amalgame a pris contre l'Ecosse qui a eu le seul tort de démarrer le match comme une bande de collégiens ivres. Résultat : comme contre l'Angleterre quinze jours plus tôt, le pressing des Italiens a déboussolé les Britanniques. Un contre, deux interceptions en en six minutes, 21 à 0 pour les Transalpins.

Pourtant, il reste un long match à faire et celui-là, les Italiens vont le gagner, sans rien intercepter. Deux essais écossais, l'un en première mi-temps par Dewey qui se sert de l'arbitre comme paravent pour franchir la défense italienne et un très beau, celui-ci, en seconde de Paterson passé de l'aile à l'ouverture pour prendre un intervalle large comme une piste d'atterrissage, n'y feront rien. L'ouvreur de Calvisano, Scanavacca, a passé l'intégralité de ses coups de pieds. Sans être génial à la main, il a fait