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Libération

Marseille en mal de buteur

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Les attaquants de l'OM, défait à Toulouse (0-3), ont tous un profil de passeurs.
publié le 26 février 2007 à 6h19

L'entraîneur de l'Olympique de Marseille Albert Emon, à la veille, vendredi, de la raclée (0-3) reçue par les Phocéens à Toulouse : «On a remis tout à plat.» Le même, samedi, quelques minutes après le match : «Il va y avoir des discussions.» Entraîneur, c'est un foutu métier. Vous pouvez toujours bavasser, mais quand ça ne veut pas...

Tueurs. Deux points lors des cinq derniers matchs : depuis un mois, l'OM est sur le toit. Emon sait pourquoi et il l'expliquait dans l'Equipe de samedi : «Il nous faut des tueurs. Un buteur doit être un tueur. Celui qui lui fait la dernière passe doit être un tueur aussi. Et je ne pense pas qu'il y ait de grands tueurs dans cette équipe, à part Djibril Cissé quand il est bien physiquement.» Emon dissipe au passage un épais mystère : si le nouveau propriétaire du club, Jack Kachkar, ne sort jamais sans gardes du corps (authentique), c'est parce qu'il craint de croiser un Cissé pétant la forme sur le chemin du terrain d'entraînement.

Les autres ? Des comiques, tout juste bons à se faire des politesses au moment précis où il importe de coller l'équipe adverse au mur. Samir Nasri (qui joue de mieux en mieux au fur et à mesure que le bateau coule), juste après la défaite devant Toulouse : «Ça ne sert à rien de rejeter la faute sur l'organisation, c'est dans la tête. Il faut retrouver cette solidarité qui faisait notre force, cette osmose. L'OM est une équipe faible mentalement.» Quelques mètres plus loin, le présiden