(avec afp et Reuters)
Le «pire des meilleurs résultats», voilà ce que les Lyonnais ont rapporté de leur match aller à Rome avec un match nul et vierge qui risque de leur compliquer la tâche ce soir à Gerland, alors qu'ils reçoivent l'AS Roma à l'occasion de leur huitième de finale retour de la Ligue des champions. Les quintuples champions de France savent en effet qu'un nul avec des buts qualifierait automatiquement les Italiens. «Il faut gagner, donc marquer à tout prix mais surtout ne pas encaisser de but», résume le milieu de terrain Alou Diarra.
Le président de l'Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, se montre encore plus radical et affirme : «C'est un quitte ou double. Nous sommes dos au mur.» Pourtant, la statistique de l'UEFA qui évalue à 68 % les chances de qualification d'un club ayant obtenu un 0-0 à l'extérieur à l'aller a de quoi donner des espoirs. «Il faudra être patient. Et exploiter la moindre faille», estime Alou Diarra, qui se méfie des Romains. «Offensivement, en jouant en contre, ils sont dangereux», ajoute-t-il.
Pour leur quatrième huitième de finale consécutif, les Gones n'ont pas autant de cartes en main que les saisons passées, car ils avaient dominé leurs matchs aller : à la Real Sociedad en 2004 (0-1), au Werder Brême en 2005 (0-3) et au PSV Eindhoven en 2006 (0-1). Même si Aulas tente de faire baisser le niveau de pression en déclarant que «ce n'est pas le match le plus important car il y en aura d'autres derrièr