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Libération
Portrait

Mbaye, plus d'un coup dans son sac

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publié le 10 mars 2007 à 6h33

Bolton envoyé spécial

Ce jour-là, comme souvent, une pluie horizontale, poussée par un vent à coucher un boxeur, piquette les baies vitrées de l'immense hôtel intégré au stade de Bolton. C'est là que Souleymane Mbaye a installé son quartier général depuis près de deux mois. Le Français, qui défendra samedi soir à Liverpool son titre de champion du monde WBA des Super-Légers face à Andreas Kotelnik (1), assisté de José Ngufulu, son entraîneur de toujours, a occupé ces interminables semaines avec un programme quasi immuable : en fin de matinée, les deux hommes ralliaient à petite allure la sinistre cité de Bury, toute proche, où Mbaye travaillait sa technique dans la salle du vice-champion olympique des légers Amir Khan. En début de d'après-midi, le couple boxeur-entraîneur faisait le chemin contraire pour revenir à la périphérie de Bolton, où le Reebok Stadium impose sa lourde silhouette. Après un repas léger et une courte sieste, Mbaye descendait dans les sous-sols de l'hôtel pour une séance de travail, avec au programme de la musculation et du vélo. A l'approche du combat contre son challenger ukrainien, le Français a durci le ton, travaillant sa vitesse d'exécution en usant consciencieusement ses sparring-partners, qui n'étaient pourtant pas là pour faire du tricot.

Conflit. Des trois boxeurs français apparaissant dans les classements mondiaux (Mbaye, Brahim Asloum et Jean-Marc Mormeck) et qui vont tous monter sur le ring en l'espace de huit jours, Souleymane est le seul ch