Orléans de notre correspondant
Ce n'est pas vraiment du hockey sur gazon, ça ressemble plutôt au hockey sur glace. Mais on y joue en salle chauffée plus souvent qu'en cour de récréation. Les équipes sont mixtes. Un sport qui prêche le fair-play et la non-violence. Voici venu, tout droit des fjords, le floorball, aussi appelé «unihockey».
Créée au début des années 90, la «section» française compte 200 membres. Ici, le floorball vit sous le régime associatif, dans l'attente de la création d'une véritable fédération. «C'est un sport qui nécessite peu d'investissement, qui s'adresse à toutes les couches sociales et qui prône des valeurs pacifiques», insiste Jérôme Joaille, président de l'Association française de floorball et membre de l'une des deux équipes parisiennes. Ce chef de produit de 31 ans a vécu deux années en Suède, où le floorball a été inventé en 1970. «Là-bas, cette discipline est très développée, explique-t-il. Ce sont d'ailleurs des expatriés suédois à Paris qui l'ont importée et installée en France à partir de 1989.»
Le floorball qui se joue par équipes de cinq sur trois tiers-temps de vingt minutes n'a pas encore, en France, de championnat officiel. L'association organise néanmoins, régulièrement, une sorte de tournoi national.
Le prochain aura lieu samedi et dimanche au gymnase Biancotto dans le XVIIe arrondissement de Paris. L'occasion de «se retrouver ensemble pour une période d'évaluation, souligne Jérôme Joaille. La différenc