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Libération

En Australie, une valse Hamilton

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publié le 19 mars 2007 à 6h42

Melbourne envoyé spécial

Avec le départ à la retraite de Michael Schumacher et la mise à l'écart de Jacques Villeneuve, la Formule 1 a pris ces derniers mois un coup de jeune (1). Malgré quelques crocodiles qui s'attardent encore dans le paddock, la moyenne d'âge des 22 pilotes de Grand Prix est retombée à 27,6 ans. Trois débutants contribuent à la faire baisser : l'Anglais Lewis Hamilton, 22 ans, chez McLaren-Mercedes, le Finlandais Heikki Kovalainen, 25 ans, chez Renault et l'Allemand Adrian Sutil, 24 ans, chez Spyker.

Cadeau de Dieu. Hamilton, couvé par Ron Dennis, le patron de McLaren, depuis plus de dix ans, alors qu'il en était à remporter ses premiers succès en kart, n'en revient pas d'être l'objet de tant d'attentions depuis qu'il a été titularisé par l'une des équipes les plus select du peloton. Premier pilote noir de F1, présenté comme un phénomène, Hamilton est arrivé dans le paddock de Melbourne aussi décontracté et souriant qu'il l'était dans les catégories inférieures. D'un naturel chaleureux, le jeune Anglais a simplement été pris en main par les responsables de la communication de son équipe afin de le protéger des sollicitations médiatiques. Toutefois, ses performances tout au long du week-end l'ont placé sur le devant de la scène. Parfaitement à l'aise devant les micros et les caméras, Lewis Hamilton a surtout démontré son incroyable potentiel. Jackie Stewart, triple champion du monde dans les années 70, considère un tel talent comme un véritable cadea