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Libération

«J'ai senti que je marquais»

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publié le 19 mars 2007 à 6h42

Elvis Vermeulen, troisième ligne centre de Clermont, a marqué (ou non) le dernier essai du match. Un essai «vidéo» qui offre le tournoi à l'équipe de France.

Votre essai à la dernière minute du match a été soumis à l'arbitrage vidéo. Il n'est pas évident à accorder...

Je pars en pick and go, j'effectue un mouvement de rotation avec mon épaule et c'est là que je marque. Ensuite, il y a un Ecossais qui glisse sa main sous le ballon. C'est assez litigieux. Comme il y a beaucoup de joueurs autour, ce n'est pas facile pour l'arbitre de déterminer s'il y a essai ou non. D'ailleurs, dès que je me suis relevé, mes coéquipiers un par un sont venus me demander si j'avais aplati. Mais l'essai y est, j'ai bien senti que je le marquais. En plus, il est accordé, donc valable. C'est le premier essai que je marque avec les Bleus.

A quoi pensez-vous quand vous entrez sur le terrain ?

Il ne reste que deux minutes à jouer, et je sais qu'il faut que je me donne à fond tout de suite. Avant de rentrer, j'étais au bord de la ligne de touche, à tenir les comptes. Je savais qu'il manquait quatre points encore pour reprendre la tête au classement. A ce niveau-là, mon BEP comptable m'a bien aidé.

Pensez-vous avoir marqué des points en vue de la Coupe du monde ?

Je ne sais pas. J'espère simplement avoir apporté quelque chose à l'équipe. Contre le Pays de Galles, je n'avais pas rendu une copie très propre. Ensuite, il y a eu ce match avec les Barbarians contre l'Argentine, et les entraîneurs ont voulu