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Libération

Le repreneur de l'OM joue trop à Kachkar avec son argent

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publié le 24 mars 2007 à 6h48

Marseille de notre correspondant

Il faut sauver le soldat Kachkar. Vite, vite, organisons un Kachkarthon pour récupérer du pognon (envoyez les chèques au journal, qui transmettra). Car la vente de l'Olympique de Marseille ne peut se faire. C'est ce qui se dit du côté de Robert Louis-Dreyfus, l'actionnaire principal. En piste depuis mi-janvier, Jack Kachkar (JK) a trop joué avec les nerfs du boss en tongs. Jeudi, encore, JK a réclamé un nouveau délai pour envoyer l'oseille, alors qu'on l'avait déjà prolongé, depuis le 26 février. RLD a refusé. «RLD n'a pas officiellement arrêté les négociations, mais sa conviction est quasiment faite», indique un porte-parole du milliardaire. Et sa conviction, c'est que, sauf retournement inattendu, Mister Jack n'a pas l'artiche.

Claquettes. Certes, RLD a en main un chèque de garantie, de 115 millions d'euros. Mais il voudrait que Mister Jack prouve qu'il peut mettre aussi quelques patates pour assurer la pérennité du club. Et là, ça coince. Or RLD, qui a tout raté à l'OM depuis fin 1996, ne veut pas manquer sa sortie. Après dix ans de claquettes au Vélodrome, il ne veut pas abandonner l'OM dans la mouise. Il y a laissé un bout de chemise (140 millions d'euros investis). Enfin, pour lui, plutôt des boutons de manchette. Les supporteurs lui construisent une statue, avec des bouteilles de pastis empilées.

Pourtant, Kachkar, dit aussi 4x4, nous plaisait bien. Mi-Droopy, mi-Borat, Jack Quatre-Quarts avait assuré le show lors d'OM-Lyon, match