En se qualifiant pour la première fois de leur histoire pour la phase finale d'une Coupe du monde de rugby, l'équipe du Portugal a créé la première grande surprise d'une compétition qui risque bien d'en révéler quelques autres dans six mois (début du tournoi le 7 septembre). En concurrence avec l'Uruguay, présente lors des deux dernières éditions et emmenée par le 8 castrais Rodrigo Capo Ortega, pour l'obtention de la dernière place encore vacante dans la poule C, les Lusitaniens, entraînés par le charismatique Tomaz Morais, ont en effet résisté jusqu'au bout à l'Estadio Parque Central de Montevideo pour garder les sept points d'avantage acquis le 10 mars à Lisbonne, où ils avaient disposé de Sud-Américains, considérés pourtant comme plus «expérimentés», sur le score de 12 à 5.
Apothéose. Menés de 6 points au bout de vingt minutes, les Portugais sont en effet parvenus à égaliser juste avant la mi-temps, puis à défendre comme des malades pendant un dernier quart d'heure de folie, qui vit les Uruguayens (réduits à 14, il est vrai, quasiment dès le coup d'envoi le deuxième ligne montalbanais Juan Carlos Bado ayant mis un bon coup de pompe dans la tête du capitaine et flanker adverse, Vasco Uva) incapables d'arracher les 2 petits points qu'il leur manquait (ils menaient 18 à 12 à la 64e minute) pour se qualifier.
Partis de loin (la phase éliminatoire de la Coupe du monde 2007 a débuté le 4 septembre 2004 à Andorre, par une victoire de la principauté sur la Norvège : 76-3), l