Quand on a eu fini d'écarquiller les yeux devant les séances de PlayStation (le rythme, la perfection technique, l'engagement physique) qui ont tenu lieu de quarts de finale retour de Ligue des champions hier et mardi, on a fait le compte : trois clubs anglais (Manchester United, Chelsea et Liverpool) en demi-finales de la Ligue des champions, c'est une première depuis l'ouverture de la compétition reine aux deuxièmes, troisièmes et quatrièmes des championnats les plus riches. Et une tendance lourde, comme celle de 2003 qui avait vu trois clubs italiens dans le dernier carré.
Score de tie-break. Mardi, le Manchester United de Cristiano Ronaldo a déchiré l'AS Rome sur un score (7-1) de tie-break. Le milieu romain Daniele De Rossi : «On pensait bien que ça allait être dur, mais là, c'est difficile à expliquer.» L'entraîneur écossais de Manchester, Alex Ferguson : «Il y a six ou sept saisons, le football espagnol était le meilleur, avec peut-être le foot italien. Mais l'Angleterre s'est améliorée radicalement. Il y a désormais une immense qualité physique et technique. Comme les résultats de ces quarts de finale l'ont montré, je pense que le foot anglais est aujourd'hui le plus fort d'Europe.» Pour parler du cas mancunien, le rythme que ces types-là ont mis dans la partie aurait semblé impensable il y a quatre ou cinq ans.
«Plus athlétiques». Cette vitesse a ringardisé un AS Rome qui s'était pourtant promené (0-0 en Italie, 2-0 à Gerland) devant Lyon au tour précéde