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Libération
Interview

«On peut faire carrière chez Cofidis sans gagner de courses»

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publié le 13 avril 2007 à 7h12

Une victoire à l'Etoile de Bessèges, une deuxième place à la Flèche brabançonne... Après la tourmente, l'équipe Cofidis a bien démarré la nouvelle saison sur route. En se classant première au classement général par équipes au terme du Tour des Flandres, la formation française présente une bonne figure à deux jours de Paris-Roubaix, une classique qui arrive dans la région de son principal sponsor. Eric Boyer, ancien coureur, aujourd'hui manager de l'équipe, expose la tactique et la philosophie qu'il tente d'insuffler à l'intérieur de son groupe.

Nick Nuyens est l'un de vos coureurs les plus en vue à l'approche de Paris-Roubaix...

Nick est notre leader sur cette course. Il nous arrive de l'équipe Quick Step. Il s'est fixé deux objectifs de carrière, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Il a été recruté pour ça. Ce n'est pas une star. De toute façon, faire venir une star ne nous intéressait pas. Elles coûtent cher et, sur le plan intellectuel, ça n'est pas très motivant ni pour un dirigeant, ni pour les jeunes du groupe et les équipiers confirmés. Sur le Tour des Flandres, dimanche dernier, Nick Nuyens s'est classé 7e, à une poignée de secondes de Ballan. On peut dire que nous n'avons pas réussi notre rendez-vous, puisque nous n'avons pas gagné. Mais qui aurait pu battre Ballan sur cette course ? La réponse est : pas grand monde. Cofidis se classe première équipe à l'arrivée à Moerbeke ! Nous avons donc répondu présent, car nous avons montré notre capacité à travailler ensemble