Voilà deux exemples d'une intégration réussie. Quelques mois après avoir rejoint McLaren-Mercedes en provenance de Renault, l'Espagnol Fernando Alonso a déjà triomphé avec sa nouvelle écurie il y a moins d'une semaine en Malaisie et s'est installé en tête du championnat de F1. Le Finlandais Kimi Räikkönen, qui avait laissé la place libre à Alonso chez McLaren, a, lui, posé son casque chez Ferrari. Et, dès l'ouverture de la saison, a gagné sous ses nouvelles couleurs. A la lumière des enseignements de ces deux premiers Grands Prix, et à la veille de celui de Bahreïn (dimanche), il semble que la saison va se résumer à un duel entre les Italiens de Ferrari et ceux de l'association anglo-allemande de McLaren-Mercedes.
Pour mettre un peu de piquant à cette confrontation entre les deux équipes les plus capées de la F1, il est probable que les quatre pilotes de ces formations se disputeront les victoires. Mieux, avec Felipe Massa, trois d'entre eux sont des candidats au titre mondial. La raison impose de ne pas inclure le débutant Lewis Hamilton dans le lot des prétendants à la couronne, même si le jeune Anglais a déjà marqué son territoire en s'invitant sur les deux premiers podiums de la saison. En attendant son premier succès.
De son côté, Massa se trouve déjà dans l'obligation de combler son retard au championnat (11 points) avant de prétendre venir troubler le duel engagé entre Alonso et Räikkönen.
Catalyseur. Hamilton explique avec lucidité l'apport du double champion du monde