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Libération

A Monte-Carlo, la terre recommence à tourner

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publié le 16 avril 2007 à 7h15

Monte-Carlo envoyé spécial

Comme chaque année, le tournoi de Monte-Carlo marque le retour sur terre de la plupart des pointures de la spécialité. Trois questions sur la saison ocre qui se profile.

Nadal toujours ?

Le double tenant du titre à Monte-Carlo, Rome et Roland-Garros n'a plus perdu sur terre battue depuis 62 matchs. Soit deux années passées à écrabouiller la concurrence. Le dernier à l'avoir battu est Andreev, en avril 2005. Jusqu'où peut-il pousser sa série, déjà un record historique ? Au sortir de son extraordinaire printemps 2006, l'Espagnol a eu du mal à confirmer sur les autres surfaces. Il faut croire que l'odeur de la terre lui a redonné du jus, car il vient de mettre fin à cette disette en remportant le mois dernier une importante victoire à Indian Wells, sur dur, soit son premier titre depuis Roland-Garros l'an passé. De quoi lui redonner confiance, pour peu qu'il en ait besoin, avant de retrouver ses jardins de Monte-Carlo ou de la Porte d'Auteuil.

Federer enfin ?

Le Suisse y arrivera-t-il un jour ? Il manque toujours au numéro un mondial le titre de Roland-Garros, sésame d'un possible grand chelem. Ses difficultés à s'adapter sur terre sont à relativiser : depuis deux ans, Federer n'y a jamais perdu contre un autre adversaire que Rafael Nadal. Mais il n'a jamais pu battre sur cette surface ce diable d'Espagnol, qui l'a privé de trois titres l'an passé en finale de Monte-Carlo, Rome et Roland-Garros. Peut-il parvenir, cette année, à franchir le dernier palier ?