Menu
Libération

Le vent snobe la Coupe Louis-Vuitton

Article réservé aux abonnés
publié le 17 avril 2007 à 7h16

Valence correspondance

Pour la première journée de la Coupe Louis-Vuitton, les monocoques Class America ont attendu tout l'après-midi en mer un vent stable qui n'est jamais venu. Aucune régate n'a donc été disputée. Pourtant, la pluie qui trempait Valence (Espagne) depuis un mois avait cédé la place à un ciel bleu immaculé. Mais c'est un autre caprice de la météo qui a fait retomber la compétition dans des travers qu'on pensait révolus.

En choisissant de disputer la compétition à Valence, les Suisses d'Alinghi, vainqueurs de la dernière Coupe de l'America en 2003, avaient promis que les conditions de vent seraient idéales et que peu de régates, voire aucune, seraient annulées. A la différence d'Auckland en 2000 et 2003, où le vent avait souvent fait des siennes. «La situation météo a changé. Nous étions sur un système dépressionnaire installé sur les Baléares, qui a cédé face à l'anticyclone situé à l'ouest de l'Irlande, explique Olivier Herledant, responsable météo du China Team. Le vent thermique attendu n'est pas rentré, car la masse d'air sur l'arrière-pays valencien est trop froide et humide. La pompe à chaleur ne s'est donc pas mise en route.»

Pourtant, tout était en place pour assister à un beau spectacle, hier. La journée était chômée à Valence (fête de Saint-Vincent, patron de la ville), et plus de 50 000 personnes avaient rejoint le port. De prestigieux invités étaient montés à bord des bateaux, telle Helen Clark, Premier ministre néo-zélandais sur Te