A Valence
Président d'honneur du China Team, le challenger issu d'une joint venture franco-chinoise pour participer à la Louis Vuitton Cup 2007, Franck Pong est né à Macao. Agé de 63 ans, cet ancien commodore du Hongkong Yacht Club a fait fortune dans l'acier. Aujourd'hui retraité, Pong s'est installé à Valence pour observer les coulisses de l'America's Cup ; il jette un regarde réaliste et décalé sur cette compétition.
Comment en êtes-vous venu à pratiquer la voile ?
A 31 ans, j'ai commencé à faire du dériveur à Phuket, en Thaïlande, et c'est devenu une passion. Puis, j'ai joué le rôle d'équipier sur d'autres bateaux, avant de faire construire les miens. Je participe désormais à toutes les régates en Asie, de la Malaisie à la Chine, avec mon équipage qui compte douze marins professionnels.
Par quel biais êtes-vous devenu président d'honneur du China Team ?
J'ai connu Pierre Mas et Luc Gellusseau, deux des dirigeants de l'équipe, il y une quinzaine d'années, à Hongkong, lorsqu'ils régataient dans la China Sea Race. En mars 2006, ils m'ont appelé pour utiliser mes deux bateaux de 75 pieds (23 mètres), Jelik et Boracay, pour s'entraîner et détecter les marins chinois en baie de Hongkong. J'ai accepté.
Où en est la voile en Chine ?
En prévision des JO de Pékin, d'importants moyens ont été consacrés aux dériveurs pour que l'équipe nationale brille en 2008. Je pense qu'on aura des surprises. Pour les gros bateaux, cela vient petit à petit. Jeanneau et Bénéteau sont