Menu
Libération

L'ogre parisien a peiné pour croquer Montauban

Article réservé aux abonnés
publié le 30 avril 2007 à 7h29

Pour leur montée en Top 14, les nouveaux promus, Albi et Montauban, ont dû recevoir l'été dernier une glacière bleue. C'est un truc de promu, comme les deux entraîneurs sur la pelouse, la mascotte ­ un hérisson en peluche pour les Sapiacais ­, l'absence de complexes sur le terrain et la mauvaise réputation de la mêlée, dite «mêlée de pro D2».

«Cette semaine, les Parisiens ont mis en avant le fait que beaucoup d'équipes trichaient contre eux en mêlée, explique Laurent Labit, entraîneur de Montauban. Ils ont même cité des joueurs de chez nous ! Personnellement, je n'ai rien remarqué d'illégal... On savait qu'ils manquaient d'humilité, je pense qu'ils ont eu du mal à digérer leur défaite à Sapiac au match aller.»«Pour nous c'est la fin de la saison, ajoute-t-il, alors que pour Paris tout commence vraiment. Même si nous sommes encore en apprentissage du Top 14, nous sommes venus avec de l'espoir et dans l'état d'esprit de rivaliser avec eux, ils ne s'attendaient pas peut-être à notre réaction.»

«Espoir». Ainsi, en début de première mi-temps, l'entraîneur parisien, Fabien Galthié, perché en tribune, la jambe droite allongée sur le pupitre de la place qu'il occupe à chaque rencontre, voyait-il son équipe ouvrir le score sur une pénalité de Juan Martin Hernandez. Dix minutes plus tard, il s'était redressé sur son siège. Concrétisant le culot montalbanais, Sébastien Fauqué passait un drop qui ramenait les deux équipes à égalité. Huit minutes plus tard, Sylv