Mercredi matin, à Turin, Laure Manaudou a pris place dans le jet privé de François Pinault, son mécène - plus que son sponsor, tant les contreparties demandées à la nageuse tricolore sont légères - à hauteur de un millions d'euros par saison sur cinq ans. Son petit ami, Luca Marin, ne l'a pas accompagnée. Manaudou n'était pas seule pour autant: Didier Poulmaire (l'avocat) et Paolo Penso (le directeur général de LaPresse, son nouveau "club" en Italie) l'ont accompagnée dans son périple, qui l'a emmenée au centre d'entraînement nautique de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales) en milieu d'après-midi.Là, dans le centre de thalassothérapie de la cité roussillonnaise, elle s'est entretenue pendant près d'une heure avec son ex-entraîneur et mentor, Philippe Lucas…. Auquel elle a dit au revoir. Puis, elle s'est enfin expliquée devant la presse pour la première fois depuis que son exil de l'autre côté des Alpes est acquis. «Ça s'est bien passé (lors de sa rencontre avec Lucas, ndlr). Je lui ai expliqué mon choix. Il n'y a pas de conflit entre nous. On s'est parlé normalement. On ne se déteste pas. On ne peut pas se quitter en mauvais termes. Je ne dis pas que Philippe n'était pas un bon entraîneur, mais j'avais envie de voir autre chose. Mais c'est sûr que désormais, entre nous, ça ne sera plus pareil.»
Voilà pour Lucas. Le solde de tout compte de six années durant lesquelles le couple se sera installé au faîte de la natation mondiale, titres olympiques et mondiaux à l
La mise au point de Manaudou
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French swimmer World Champion Laure Manaudou attends the final of the Monte Carlo Masters Series tennis tournament in Monaco April 22, 2007. REUTERS/Eric Gaillard (MONACO) (REUTERS)
par Gregory Schneider
publié le 9 mai 2007 à 7h00
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