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Libération

Manaudou est une grosse feignasse…

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… c'est en substance ce que dit Philippe Lucas réagissant au départ de son ex-protégée pour l'Italie • Pour lui, «les Ritals» ne cherchent «que le pognon» et n'hésiteront pas à doper la nageuse •
Philippe Lucas, trainer of French swim star Laure Manaudou, gives a press conference, 10 May 2007 in Canet-en-Roussillon, southern France. Manaudou said the eve that she would still race for France even though her training would now take place with the Italian club LaPresse Nuoto in the northern city of Turin. Manaudou also confirmed that her days of being trained by Frenchman Philippe Lucas at Canet-en-Roussillon in the south of France were finished. Lucas declared that \"she leaves because she wants to work less.\" AFP PHOTO RAYMOND ROIG (Philippe Lucas. (AFP))
par C. Mt.
publié le 10 mai 2007 à 7h00

Le feuilleton du départ de Laure Manaudou vers les nouveaux horizons de sa romance italienne avait évité, jusqu'à présent, de verser dans le grand déballage. Philippe Lucas, dans le rôle du coach cocu, avait promis qu'il ne dirait «pas de mal» de sa nageuse, qui a annoncé en début de semaine son intention de quitter la France, notamment pour se rapprocher de son fiancé, le nageur italien Luca Marin.Il faut croire que les déclarations du jour de Manaudou dans la presse italienne («Je ne supportais plus physiquement les entraînements de Lucas. Cela fait depuis 2001 que je nage avec lui. A ce rythme-là j'allais exploser» assure-t-elle dans une interview) lui ont fait changer d'avis. Ce matin, Lucas s'est donc lâché, affirmant que Manaudou, en quittant le Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales) pour le club turinois de LaPresse, fuyait le travail.

«Elle part parce qu'elle a envie de moins travailler. Elle fuit le travail
», assure le coach qui a fait des 17 bornes quotidiennes infligées à ses athlètes une marque de fabrique. «Elle me l'a dit: "Je ne pourrai pas continuer à travailler comme ça." Mais le travail est la source de la réussite», ajoute-t-il avant d'asséner, définitif : «Aujourd'hui, ce n'est plus une nageuse, ce n'est plus une athlète. Quand on la voit, on a l'impression qu'elle a fait une croisière de six mois.» Voulant atténuer ses propos, Philippe Lucas a dit «espérer qu'elle (trouverait) la structure pour qu'e