Hier matin, à Turin, Laure Manaudou a pris place dans le jet privé de François Pinault, son mécène plus que son sponsor, tant les contreparties demandées à la nageuse sont légères à hauteur de 1 million d'euros par saison sur cinq ans. Son petit ami, Luca Marin, ne l'a pas accompagnée. Manaudou n'était pas seule pour autant : Didier Poulmaire (l'avocat) et Paolo Penso (le directeur général de LaPresse, son nouveau club en Italie) l'ont accompagnée dans son périple, qui l'a amenée au centre d'entraînement nautique de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales) dans l'après-midi.
Titres. Là, dans le centre de thalassothérapie, elle s'est entretenue pendant près d'une heure avec son ex-entraîneur Philippe Lucas. Puis elle s'est enfin expliquée devant la presse, pour la première fois depuis que son exil de l'autre côté des Alpes est acquis. Plutôt détendue, vêtue d'un débardeur noir, la jeune femme (20 ans) a constamment donné l'impression de calmer le jeu. «Ça s'est bien passé [lors de sa rencontre avec Lucas]. Je lui ai expliqué mon choix. Il n'y a pas de conflit entre nous. On s'est parlé normalement. On ne se déteste pas. On ne peut pas se quitter en mauvais termes. Je ne dis pas que Philippe n'était pas un bon entraîneur, mais j'avais envie de voir autre chose. Mais c'est sûr que, désormais, entre nous, ça ne sera plus pareil.»
Voilà pour Lucas, le solde de tout compte de six années durant lesquelles le couple se sera installé au faîte de la hiérarchie, titre