Et c'est ainsi que l'épisode Karim Ziani a pris fin, samedi, au bout de la nuit et de la finale de Coupe de France qui allait voir Sochaux abattre l'Olympique de Marseille (2-2 après prolongations, 1-1 à la fin du temps réglementaire, 5 tirs au but à 4) au terme d'une partie archi-dominée par les Doubistes. 116e minute, donc : Sochaux est mené (1-2), contrôle le ballon comme toujours et l'envoie sur Ziani, à gauche. L'international algérien lève la tête et délivre une passe légère comme une plume d'ange à son coéquipier Anthony Le Tallec. Qui raconte : «Mon but, c'est une bonne galette de Karim au deuxième poteau. Et je mets le ballon au premier.»
Fantôme. C'est alors le premier geste efficace de la soirée pour Ziani, incapable du moindre dribble ou d'une passe vers l'avant par ailleurs. La star sochalienne a fait maigre. Son entraîneur, Alain Perrin : «Karim Ziani n'a pas fait un grand match, je le dis avec d'autant plus de facilité qu'il s'agit là d'un grand joueur.» Il veut dire : d'un joueur convoité. Par l'OM, qui avait expédié son directeur sportif, José Anigo, prendre langue avec le joueur à la fin du Marseille-Sochaux de Ligue 1 disputé il y a deux semaines, alors que la finale de Coupe était déjà dans les têtes.
Les caméras de Canal + n'avaient pas manqué ça : l'affaire s'était passée sur le terrain, devant le staff sochalien. Qui a décidé de faire monter la sauce par la voix de son président, Jean-Claude Plessis : les guerres d'aujourd'hui sont médiatiq