Waouh... ! Le beau pataquès que v'là. De quoi pimenter la fin d'un championnat qu'une extravagance pourrait résumer : samedi soir, à l'heure des comptes, l'écart entre l'Olympique lyonnais, champion de France et son dauphin, celui de Marseille, risque d'être plus béant entre l'OM et le premier non relégable. C'est dire si l'on a bâillé ferme cette saison. Finalement, dans le registre des fausses incertitudes, des suspenses cousus de gros fils, des si on jouait à se foutre la trouille, on n'aura rien eu d'autre que le «et si le PSG descendait en Ligue 2» ? Car même le gros coup de mou lyonnais du mois de janvier n'aura pas réussi à nous faire regarder le championnat autrement que comme la vache observe un train d'une exaspérante régularité.
Jackpot. Heureusement il y avait Nantes. Son feuilleton Barthez ; sa première relégation depuis quarante-quatre ans et ses supporteurs qui investissent la pelouse, samedi dernier, interrompant à trois minutes de la fin (0-0) le match contre Toulouse. Un envahissement de terrain qui rebat les cartes dans la lutte pour la troisième place, qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des champions, l'antichambre du jackpot.
En effet, en donnant match perdu à Nantes, la commission de discipline de la Ligue a donné un coup de boost aux Toulousains, qui remontent d'une place en gagnant deux points. Le nul à Nantes les scotchait à la 7e place, avec 53 points. Avec cette victoire sur tapis vert, les voilà 6e avec 55 points, à 2 points de Len