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Libération

Auto-analyse de Renault à Monaco

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publié le 28 mai 2007 à 7h58

Monte-Carlo envoyé spécial

Ce n'est pas souvent que Carlos Ghosn, le président de Renault et de Nissan, se déplace sur les Grand Prix. Toutefois, l'épreuve monégasque est un rendez-vous incontournable pour les grands patrons. Si Ghosn était en Principauté hier c'était aussi pour y encourager ses troupes après un début de saison plus que difficile pour l'écurie championne du monde et pour faire entendre la bonne parole.

Parfaitement renseigné par ses techniciens anglais (puisque c'est le châssis et l'aérodynamique conçus en Angleterre qui pêchent sur la Renault), Ghosn a affirmé que ses hommes ont cerné les principaux problèmes qui ralentissent les voitures de Giancarlo Fisichella et de Heikki Kovalainen, et que la réplique est en train de prendre forme dans les bureaux d'études d'Enstone. Ghosn a également rappelé que son équipe s'est battue jusqu'aux derniers mètres de la saison 2006 pour décrocher les titres mondiaux avec Fernando Alonso face à Michael Schumacher. «Cette situation ne nous a pas offert la possibilité de relâcher nos efforts sur la voiture de 2006 pour nous consacrer à celle de 2007.» Ce n'est donc que l'hiver dernier, lors des essais de l'intersaison, que l'équipe Renault F1 a constaté que l'adaptation de sa machine aux pneus Bridgestone à la place des Michelin risquait de s'avérer laborieuse.

Renouvelant sa confiance à Alain Dassas, le président de l'écurie et à Flavio Briatore, son directeur général, Carlos Ghosn a repoussé l'idée que son équipe puiss