Le temps viendra sûrement, à propos de l'édition 2007 de Roland-Garros, où il sera question de tennis. Mais ce n'est pas encore maintenant. Le moment est toujours à la météo, c'est-à-dire à la pluie. Lundi à 17 heures, six heures après le début présumé des matchs, trois seulement étaient allés à leur terme. Les Françaises Séverine Brémond et Alizé Cornet avaient été éliminées en deux sets secs, respectivement par Michaëlla Krajicek et Venus Williams (3-6, 3-6 et 4-6, 3-6), tandis que Nikolaï Davydenko avait également eu le temps de flanquer une raclée à l'Italien Stefano Galvani (6-3, 6-1, 6-1). Sinon, il avait plu, il pleuvait et il pleuvrait. Peut-être assiste-t-on à un changement de mode. Il y en avait assez de tous ces cadres bronzés en lunettes de soleil et bras nus qui se la jouaient. Maintenant, quand on verra quelqu'un en imperméable, livide sous son parapluie, on pourra lui demander à meilleur titre : «Tu vas à Roland-Garros ?»
Déroutes. Le très net refroidissement de la planète, tel qu'on le perçoit du côté de la porte d'Auteuil, ne fait pas que des malheureux. On était tout prêts à plaindre les marchands de glace italienne, dont les stands ne paraissaient pas de nature à profiter de la nouvelle situation. Erreur : les mêmes sont spécialisés dans les gaufres, aliment qu'il fallait être prévoyant pour trouver de saison. De toute façon, les allées commerciales sous le Philippe-Chatrier sont impénétrables par temps de pluie, plus courues que la Croisette en ple