Piquée au vif par une presse qui l’a «humiliée», Marion Bartoli s’est fâchée mardi à Roland-Garros: d’abord sur le central où elle a infligé une défaite cuisante à Aravane Rezaï (6-2, 6-4), puis en conférence de presse où la bouillante Corse a continué à régler ses comptes.
Très remontée contre les médias qui, selon la joueuse, n’ont fait la part belle qu’à Rezaï, Bartoli a tenu à montrer qui était la plus forte et a assommé sa compatriote, incapable de produire un bon jeu.
«On ne parlait que d’elle et le match ne dépendait que d’elle. C’était vraiment agaçant. Je suis Corse et j’ai beaucoup d’orgueil. Il vaut mieux ne pas me titiller sinon je sors mon venin et je suis encore plus agressive», a lâché Bartoli.
«Je suis arrivée sur le court en me disant que c’est quand même moi qui ai gagné trois tournois et pas elle. Elle a fait une finale la semaine dernière, d’accord, mais depuis le début de la saison, on a ni les mêmes résultats ni le même palmarès», a poursuivi la Française de 22 ans.
Bartoli est surtout sortie de ses gonds à l’évocation d’un article qui l’aurait humiliée: «Oser dire que je suis 21e mondiale uniquement parce que je joue des petits tournois et dire que je n’ai pas un physique de joueuse professionnelle, c’est très humiliant.» Bartoli aurait bien +aimé+ rencontrer l’auteur mais il n’était pas présent dans la salle de la conférence de presse. «Tant mieux pour lui!» a-t-elle lancé.
Très en verve, elle a ensuite surenchéri. «Dites-moi que je suis nulle et que c’est