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Libération

Jankovich mousse sans coach

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publié le 30 mai 2007 à 8h01

«Si je gagne le tournoi, promis, je ferai mes discours en français», rigolait hier Jelena Jankovic, après avoir proprement sorti Stéphanie Foretz, 143e mondiale (6-2, 6-2). Chiche ? Il n'est pas totalement saugrenu d'imaginer que, à la fin de la quinzaine, la jeune Serbe, 22 ans, soit obligée de réactiver son français dormant. Elle le parlait «couramment» pour avoir fréquenté une école française à Belgrade. «Mais j'ai arrêté longtemps, et là je suis encore trop timide pour me lancer.»

Manucure. Car si son patronyme n'a pas encore la notoriété des Mauresmo et autres Williams, la patronne du circuit, en 2007, est bien cette Serbe connue pour son caractère jovial et son goût de la manucure (pour Roland-Garros, les ongles sont rouge vif). Non contente d'avoir joué plus que les autres joueuses du Top 20 (49 matchs, dont 39 victoires) avant d'arriver à Paris, elle a aussi gagné trois tournois (Auckland, Charleston et Rome sans perdre un set), se plaçant au premier rang de la Race, classement qui ne prend en compte que les résultats de la saison en cours (sinon, elle figure au 5e rang de la WTA).

Le début d'année canon de Jankovic a connu un petit raté la semaine passée en demi-finale du tournoi de Strasbourg, où, rendue patraque par un dérangement intestinal, elle a été contrainte de déclarer forfait face à la tombeuse de Mauresmo en finale : Medina Garrigues. Ce qui explique que Jankovic ait regardé sans déplaisir le rideau de pluie pourrir les deux premières j