Les uns ont mené le championnat de bout en bout. Les autres, préoccupés par la Coupe d'Europe, ont failli rater le bus pour Bordeaux. D'autres encore ont connu des jours bien meilleurs au printemps, alors que leurs adversaires assuraient tranquillement leur place dans le carré d'or. Le Stade français face au Biarritz olympique à Bordeaux et le Stade toulousain contre l'ASM Clermont Auvergne à Marseille sont les deux affiches des demi-finales du Top 14 de ce week-end, en attendant Saint-Denis et le bouclier de Brennus. Souvenirs d'une saison forte et agitée avec les entraîneurs de chaque groupe.
Fabrice Landreau
Entraîneur du Stade français
Stade toulousain Stade français, 12-16.
Une victoire à Toulouse marque toujours les esprits, car c'est assez rare. Ce jour-là, nous terminons la partie à 14, à deux mètres de notre ligne. A peu de chose près, l'issue était inversée. Les éléments étaient déchaînés, la pluie tombait sur le Stadium. Dans les tribunes aussi, ce n'était pas facile. Mais c'était une belle soirée, j'ai aimé le fait que nos joueurs n'aient rien lâché. L'année dernière, nous avions perdu dans des conditions météo similaires.
Stade françaisOspreys, 27-14. Nous avons fait de bons matchs en Coupe d'Europe, contre Sale au Parc des Princes. Face aux Ospreys, les parties n'étaient pas faciles. Ils nous avaient sortis de la compétition l'année dernière dès les phases de qualification. Avant de les recevoir, nous avions gagné en championnat contre Bourgoin et Brive. Ça s'ann